Un aller simple : de Didier van Cauwelaert ( Extrait ) , p52
"Quand je me suis arrêté de rire, j’ai vu qu’il était peiné. C’était un garçon qui avait du cœur, malgré la vie de bureau et la cris morale, il se sentait honteux avec son téléphone, parce que je lui parlais d’un paradis où devaient exister les vraies relations humaines, et peut-être que là-bas, dans une grotte au bord d’une source, coupé du monde, il n’aurait pas perdu sa Clémentine. Et je devinais son cas de conscience : fallait-il sauver Ighiz en en faisant un Club Med, ou laisser la montagne engloutir la beauté sans l’avoir abîmée ? J’était tombé sur un film comme ça un jour, par erreur. On venait voir Terminator avec Lila, dans un cinéma à complexe, et on s’était retrouvés dans une espèce de cave en longueur où ils projetaient un documentaire sur Rome. C’était tellement bizarre qu’on était restés un moment. Il y avait une scène où des gars du métro découvraient en creusant leur tunnel une caverne remplie de peintures préhistoriques. Ils étaient là immobiles à les regarder avec un air émerveillé, et pendant ce temps les peintures s’effaçaient à cause d’eux, sous l’effet de l’oxygène qu’il avaient laissés entrer. Jean-Pierre, lui aussi, se sentait coupable : avant même de la connaître, il se reprochait le mal qu’il allait faire à ma vallée."
Compte rendu critique
Le roman « Un aller Simple » raconte l’histoire d’un homme nommé Aziz. Cet homme est un enfant adopté, il a été trouvé dans une voiture volée, une Citroën Ami 6 d’où son nom Aziz. Il apprend vite à voler des autoradios. Il va croire que ses parents sont vivants pendant longtemps jusqu’à ce que ses parents adoptifs lui avouent à 18ans que ses parents sont morts lors d’un accident avec une Citroën Ami 6 et lui, il a été tiré de la voiture avant qu’elle n’explose. Il vit à Marseille avec de faux papiers en tant que marocain provisoire. Lila, c’est le nom de sa copine. Il a du arrêter l’école à l’age de 11 ans car dès que l’on a cet âge, là-bas, on devient alouette, on pique les autoradios … M. Giraudy son professeur de géographie, a eu de la peine que Aziz parte de l’école car c’était un bon élève, alors il lui a offert un Atlas. Aziz vit à Vallon-Fleuri, c’est là qu’il va se marier avec Lila. Le jour de son repas de fiançailles, la police descend dans la ville et ils ont embarqués Aziz , comme son ami Pignol ( membre de la police ) était en vacance il n’a pas été prévenu de la descende de la police. La police va lui annoncer qu’ils doivent le ramener chez lui au Maroc (enfin c’est ce qu’il est mis sur ces faux papiers). Ils sont obligés de le ramener dans son pays car les immigrés doivent être renvoyés dans leur pays pour éviter le racisme en France. Un attaché humanitaire allait l’accompagner durant son voyage pour vérifier que tout se passe bien. Jean-Pierre Scheinder, c’est le nom de son attaché humanitaire ; il doit l’emmener à Irghiz ( une ville qui n’existe pas c’est la ville qui est sur ses faux papiers). Jean-Pierre est amoureux de Clémentine sa femme qu’il la quitté car il a raté sa carrière d’écrivain. Il a raté beaucoup de choses dans sa vie, ses romans ... Alors il décide d’écrire un roman sur la vie d’Aziz pour faire connaître la vallée d’Irghiz à tout le monde. Ensuite ils arrivent à l’aéroport de Rabat pour ensuite prendre l’avion vers Agadir. Jean-Pierre, lui est persuadé qu’Irghiz existe même si Aziz lui a avoué que non. Ils continuent leur chemin vers Irghiz, en cherchant un guide. C’est dans l’hôtel où ils ont logés qu’ils ont fini par trouver une guide nommée Valérie. Jean-Pierre se fait mal et attrape une allergie, ils l’emmènent à la clinique car il a risqué une gangrène. Mais après l’avoir examiné, Jean-Pierre était sain et sauf. Ensuite ils reprennent leur routes vers Irghiz. Jean-Pierre a de la fièvre, il refuse d’aller voir un médecin à Tabant et décide d’appeler son roman « Un allé simple ». Quelques instants plus tard Jean-Pierre meurt d’une crise cardiaque, ça faisait longtemps qu’il était malade. Aziz décide de le ramener à Paris, chez sa copine Clémentine. Une fois arrivé là-bas Aziz sonne à l’appartement de Clémentine et c’est un homme qui vient ouvrir la porte, ensuite Aziz, déçu de trouver un autre homme à la place de Jean-Pierre dit que c’est une erreur. Ensuite Aziz se rend chez les parents de Jean-Pierre et leur annonce la mauvaise nouvelle. Il ne leur dit pas tout de suite que Jean-Pierre est mort mais qu’il est en prison à Irghiz. Mais pour finir la gendarmerie téléphone aux parents de Jean-Pierre pour lui annoncer qu’il est mort. Aziz écrit une préface pour le roman de Jean-Pierre où il explique son histoire et celle de Jean-Pierre.
Le thème principal de ce roman est le voyage, mais il y a aussi l’amitié entre Aziz et Jean-Pierre et on peut aussi voir l’amour de Aziz pour Lila et de Jean-Pierre pour Clémentine. Tout au long de ce roman on découvre les personnages de plus en plus.
J’ai bien aimé ce roman, car il raconte l’histoire d’un homme et d’une amitié entre deux hommes. C’est un roman facile a lire et à comprendre, ce qui m’a plu aussi. Le fait qu’il y ait un mort dans l’histoire est un peu triste pour la fin du roman mais cela montre comment Aziz aimait Jean-Pierre. En écrivant la fin de son livre et une préface il aura fait ce que Jean-Pierre attendait de lui.
Soie : de Alessandro Baricco ( Extrait ) p 45.
"Hervé Joncour repartit pour le Japon le premier jour d’octobre. Il passa la frontière française près de Metz, traversa le Wurtemberg et la Bavière, pénétra en Autriche, atteignit par le train Vienne puis Budapest et poursuivit jusqu’à Kiev. Il parcourut à cheval deux milles kilomètres de steppe russe, franchit les monts Oural, entra en Sibérie, voyagea pendant quarante jours avant d’atteindre le lac Baïkal, que les gens de l’endroit appelaient : le démon. Il redescendit le cours du fleuve Amour, longeant la frontière chinoise jusqu’à l’Océan, et quand il fut à l’Océan, resta onze jours dans le port de Sabirk en attendant qu’un navire de contrebandiers hollandais l’amène à Capo Teraya, sur la côte ouest du Japon. À pied, en empruntant des routes secondaires, il traversa les provinces d’Ishikawa, Toyama, Niigata, pénétra dans celle de Fukushima et arriva près de la ville de Shirakawa, qu’il contourna par l’est, puis attendit pedant deux jours un homme vêtu de noir qui lui banda les yeux et le conduisit au village d’Hara Kei."
Compte rendu critique
Le roman « Soie » raconte l’histoire d’un homme, Hervé Joncour vendait et achetait des vers à soie. Il achetait les vers à soie quand ils étaient encore sous la forme d’œufs minuscules d’une couleur jaune ou grise. Hervé vivait à Lavilledieu, avec sa femme Hélène. Jusqu’en 1861 il partait au-delà des pays européens (Afrique, Inde, …) , pour aller chercher les œufs à soie.
Mais ceux-ci furent complètement infectés à cause des épidémies. Baldabiou, était l’homme qui avait changé la vie d’Hervé Joncour, c’est lui qui lui avait trouvé un travail. Alors que le père d’Hervé voulait qu’il fasse une carrière militaire, grâce à Baldabiou il revint deux mois plus tard avec des milliers d’œufs maintenus par de la ouate dans deux grandes boîtes en bois. Un jour Baldabiou lui avait raconté que sur une île, le Japon, on trouvait la plus belle soie du monde. Le 6 octobre, Hervé partait pour le Japon. Une fois arrivé là-bas, il cachait les œufs dans ses bagages, tournait le dos au Japon et s’apprêtait à prendre le chemin du retour. Mais avant qu’il ne repartit, un homme l’interpellait. Cet homme s’appelait Hara Kei, il lui demandait de lui expliquer qui il était et de lui raconter sa vie, son voyage… Une jeune fille se trouvait avec eux dans cette pièce, les yeux de la jeune fille n’avaient pas une forme orientale, elle le fixait tout au long de son discours. Hervé Joncour parla encore longtemps. Il ne s’interrompit que lorsque Hara Kei lui adressa la parole en français. Il lui dit que les œufs qu’il avait étaient des œufs de poissons. Et il lui promit qu’une fois qu’il serait sorti de cette île, il aurait ses œufs. Les œufs qu’Hervé Joncour avait ramenés se révélèrent parfaitement sains. La production de soie fut cette année-là extraordinaire en quantité et en qualité. Hervé Joncour devint riche grâce à ses œufs. Au mois d’octobre suivant, il repartit pour le Japon, et alla chez son ami Hara Kei où il fut reçut comme un roi. Ce ne fut qu’après quelques jours qu’il revu son ami qui lui montra sa volière et ses nombreux oiseaux. Le soir, avant de repartir pour la France, il se laissa conduire pour le rituel du bain, cette fois ce ne fut pas la main d’une vielle dame mais une main beaucoup plus jeune qui à la fin du rituel lui glissa un mot dans sa main. Le lendemain matin il repartit et emporta à nouveau des milliers d’œufs de vers à soi. Après quelques jours il se rendit chez Madame Blanche, la seule personne qui comprenait le japonais, il lui demanda de traduire la feuille qu’il avait reçu de la jeune femme. Ce mot disait : « Revenez ou je mourrai. » Hervé Joncour emmena sa femme à Nice pour deux semaines de congé. Hélène était persuadée qu’ils allaient réussir à concevoir un enfant, ce qu’ils attendaient depuis des années. Le gouvernement avait envoyé un jeune biologiste, Louis Pasteur, à Nîmes chargé d’étudier la maladie qui rendait inutilisables les œufs produits en France. Il y avait une guerre civile au Japon. Les notables de Lavilledieu pensèrent qu’il était plus prudent de suspendre le voyage d’Hervé Joncour vers le Japon et de se contenter des œufs provenant du Moyen-Orient. Hervé Joncour repartit pour le Japon. Arrivé dans le village d’Hara Kei, il vit au-dessus du palais le ciel se noircir du vol de centaines d’oiseaux. Hervé Joncour se rendit chez Hara Kei, les portes de la volière étaient grandes ouvertes, et celle-ci était vide. Une femme se trouva devant la volière, Hervé Joncour lui remit le billet (qu’il avait gardé précieusement sur lui). Hara Kei emmena Hervé Joncour chez lui pour la soirée, la jeune femme était là et le regarda toute la soirée. Il passa la nuit avec la jeune fille. Le lendemain matin Hara Kei était parti et personne ne s’avait quand il alla revenir, la volière était à nouveau fermée et des centaines d’oiseaux y étaient revenus. Hervé Joncour rentra au pays. Il acheta la maison de Jean Berbek (celui qui s’était arrêté de parler un jour et n’avait plus rien dit jusqu’à sa mort). Hervé Joncour s’isola de plus en plus, il travailla à son projet de parc qu’il construirait un jour. Hélène (sa femme) lui demanda ce qu’il dessinait, il lui répondit que c’était une volière. Elle lui demanda à quoi cela pouvait servir, il lui répondit : « Tu la remplis d’oiseaux, et le jour où il t’arrive quelque chose d’heureux, tu ouvres la porte et tu les regardes s’envoler ». Hélène voyant son mari mélancolique, elle lui suggéra de repartir à Nice où là ils passèrent des moments de bonheur. Baldabiou dit à Hervé Joncour que Pasteur pouvait différencier les œufs malades des œufs sains et que l’on pouvait se procurer des œufs par deux Italiens. Le gouvernement n’acceptait plus qu’Hervé Joncour ne parte au Japon car il y avait la guerre. Hervé Joncour dit à Baldabiou qu’il partirait pour le Japon. Il repartit donc pour son quatrième voyage. Le village d’Hara Kei était entièrement brûlé, pour lui c’était comme la fin du monde. Il rencontra un petit garçon qui lui demanda de le suivre et l’amena à Hara Kei qui n’était pas content de le revoir. Il lui dit qu’il n’y avait plus rien pour lui, c’était la guerre. Hervé Joncour repartit et rentra au pays sans œufs. Il décida alors de commencer son parc avec une grande volière. Six mois après son retour il reçut une enveloppe avec une lettre écrite en japonais. Il la portait toujours sur lui. Après plusieurs jours il partit chez Madame Blanche pour lui demander de traduire cette lettre d’amour. Hervé Joncour passa les années qui suivirent en choisissant pour lui l’existence d’un homme n’ayant plus de besoins. Baldabiou donna ses filatures à Hervé Joncour (qu’il revendit immédiatement) et s’en alla. Trois années plus tard Hélène mourut. Il alla tous les jours au cimetière, où un jour il trouva un anneau de minuscules fleurs bleues (le même que celui de Madame Blanche). Il alla trouver Madame Blanche qui entre temps habitait Paris, et lui demanda si c’était elle qui avait écrit la lettre. Elle lui répondit que c’était Hélène qui lui avait demandé de la traduire en Japonais. Hervé Joncour vécut encore 23 années, il ne s’éloigna plus de Lavilledieu et ne quitta jamais sa maison. Il racontait ses voyages à ceux qui venaient lui rendre visite.
La thématique de ce livre, c’est surtout le voyage. Un homme qui part pour le Japon pour aller chercher des œufs de vers à soie. Mais il y a aussi l’amour entre Hervé Joncour et la jeune fille du village d’Hara Kei.
Mon avis sur ce livre, c’est que tout d’abord c’est un très beau livre. J’ai trouvé que ce livre était chouette à lire. Le fait qu’il y ait beaucoup de chapitres et que les chapitres ne soient long que de trois, quatre pages m’a aussi plu car on reçoit directement beaucoup d’informations dans un chapitre. L’histoire est assez passionnante et on peut aussi découvrir la pays du Japon sous une autre face.